Je ne vais pas te parler d’UGC, de prospection ou d’algorithme.
Je vais te raconter une histoire.
Et au début, tu vas sûrement te dire :
"Mais pourquoi il me parle de jardin bio, de son chat, de sa mère ?"
Attends.
Parce qu’à la fin de cet épisode, tu vas comprendre une chose essentielle :
Tu dois continuer à croire en ta mission, même si elle paraît bizarre. Même si elle paraît ridicule. Même si tout le monde autour de toi te dit d’arrêter.
🌱 Tout commence en 2012.
J’étais paumé.
Pas de taf. Plus de projet.
Je bosse dans un jardin d’insertion.
Un jardin d’insertion, c’est un endroit où tu bosses quand t’es en galère :
pas de revenu stable, pas de boulot, parfois des années d’errance.
On y trouve des gens cabossés par la vie.
Des anciens détenus, des gens avec des troubles psy, des dépendances, des douleurs invisibles.
Moi, mon problème, c’était pas tout ça.
C’était juste que j’avais la flemme.
Je bossais plus depuis deux ans, j’avais quitté mon poste à Super U, et je vivais chez ma mère.
Mais pendant ces deux années, j’ai bossé… autrement.
J’ai lancé un blog, j’ai écrit un livre, et je commençais à toucher des droits d’auteur.
Alors en 2012, je bossais 3 jours par semaine pour 700€…
Et je touchais 400–500€ de droits d’auteur.
Je vivais simple. Mais heureux.
Sous la pluie, dans la terre, au milieu des tomates et des silences lourds.
Mais j’étais entouré de vrais gens. Humains. Bruts. Attachants.
Et c’est là que j’ai rencontré Emji.
🐾 Un chat roux. Une promesse.
Un jour, on tombe sur une portée de chatons dans un recoin du jardin.
Six petits chats. Dont un roux.
Tout le monde se demande qui va en adopter.
Il en reste deux à la fin.
Et parmi eux, ce chat roux. Emji.
On me demande si je le veux.
Je dis :
"J’adorerais. Mais j’habite chez ma mère. Et on a déjà trois chats."
Je supplie ma mère. Elle dit non.
Je re-supplie. Elle finit par céder.
"OK, mais tu t’en occupes. Et le jour où tu pars, tu l’emmènes."
Spoiler : j’ai tenu la promesse… des années plus tard.
Parce qu’au fond, elle est tombée amoureuse de ce chat.
Il est devenu SON chat.
Et moi, à l’époque, je sortais encore beaucoup. Je m’en occupais peu.
🖤 2017 : Le choc.
Ma mère décède le 2 mai 2017.
J’étais parti vivre à Bourges.
Emji devait venir avec moi.
Mais ma mère a dit : "Laisse-le moi encore un peu."
Elle était trop attachée.
Après son décès, j’ai récupéré Emji.
Mais il n’était plus le même.
Il était terrifié. Il s’était caché derrière l’évier pendant des jours.
Il avait vu les meubles partir. Il avait entendu les bruits.
Il avait vécu l’abandon, sans comprendre.
Et moi, j’ai récupéré le dernier lien vivant avec ma mère.
🧭 2025 : La mission.
Le 30 mars 2025, Emji disparaît.
Je suis anéanti.
Pas juste parce que j’aime ce chat.
Mais parce que je sens que je perds un morceau de ma mère avec lui.
Je cherche. Je colle des affiches.
Je parle à une centaine de personnes.
Je donne mon numéro à des inconnus dans la rue.
Je marche des kilomètres. Des dizaines de kilomètres.
Je fais cette rue 50 fois. Rien.
Deux semaines plus tard, un appel :
"Je crois que j’ai vu votre chat."
Fausse alerte.
Je perds espoir.
Et puis…
✨ Le 2 mai 2025.
Un homme m’appelle.
Il me dit :
"Je vous ai déjà appelé y’a deux semaines. C’était pas votre chat. Mais là… Je crois que c’est lui."
Une dame, à qui j’avais parlé mais à qui j’avais oublié de donner mon numéro, nourrit un chat roux, caché dans une entrée d’égout.
Par hasard, l’homme à qui j’avais laissé mon numéro passe par là.
Elle lui dit :
"Ce chat appartient à un mec que j’ai croisé y’a quelques semaines."
Et lui répond :
"Attendez… je crois que j’ai son numéro."
Et il m’appelle.
🫂 La rencontre.
Je cours.
J’arrive dans cette ruelle.
Je m’approche de l’entrée d’égout.
Je l’appelle. Emji sort.
Il saute dans mes bras.
Maigre. Mais vivant.
Et là, je regarde la date.
2 mai 2025.
Exactement 8 ans jour pour jour après le décès de ma mère.
Je te jure, j’ai eu un frisson.
🧠 La morale de l’histoire.
Je sais. C’est qu’un chat.
Mais pour moi, c’était ma mission.
C’était le symbole de quelque chose de plus grand.
Et c’est là que je veux te parler de toi.
Peut-être que tu veux vivre de ton contenu.
Peut-être que tu veux sortir un livre.
Peut-être que tu veux gagner 500€, 1000€, ou partir voyager avec ton activité.
Et autour de toi, les gens te disent :
"T’y arriveras jamais."
"C’est bizarre ce que tu fais."
"Reviens dans la réalité."
"T’es pas fait pour ça."
"C’est ridicule."
Je te dis :
N’écoute pas.
Parce que ce que les autres trouvent absurde peut être sacré pour toi.
Et si tu veux que le destin te tende la main, tu dois continuer à semer.
Continuer à y croire.
Continuer à en parler.
À t’entourer des bonnes personnes.
À marcher encore et encore dans cette rue, même si tu la connais par cœur.
Un jour, quelqu’un passera au bon moment.
🎁 Ce que j’ai appris :
Ce n’est pas ridicule si c’est important pour toi.
Sème des graines. Parle de ton projet. Même aux inconnus.
Persévère. Même quand tout semble perdu.
Entoure-toi. Des gens qui y croient autant que toi.
Sois prêt. Le destin n’aide que ceux qui sont déjà en mouvement.
Merci d’avoir écouté cet épisode un peu spécial.
Je suis heureux.
Je suis ému.
Et je voulais partager ça avec toi, parce que je crois profondément que chacun a sa propre “quête du chat perdu”.
Et que si tu t’y accroches… tu finiras par le retrouver. 💛
À lundi prochain, pirate.
Et surtout… n’arrête jamais de rêver.
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